des Trésors de Radjah

des Trésors de Radjah Terre-neuve

Terre-neuve

Le bon entretien d’un Terre-Neuve repose sur plusieurs facteurs. Une alimentation adaptée dès le plus jeune âge sera déterminante pour sa croissance, qui par ailleurs ne posera génétiquement pas de problèmes, car les éleveurs font en général très consciencieusement leur travail. Par ailleurs, le climat influera directement sur la qualité de la robe. La température, l’humidité et les heures d’ensoleillement jouent un rôle et seront des paramètres décisifs pour la densité et la couleur du pelage. Dans des pays comme l’Espagne, les heures d’ensoleillement sont excessives pour les fourrures noires : ces chiens finissent par présenter des tons rouges, ce qui n’est pas forcément un défaut mais la conséquence de facteurs externes.

Le poil du Newfy (autre nom du Terre-Neuve) est en couche double. Dans des conditions climatiques normales, il mue deux fois par an, au printemps et à l’automne. La mue qui précède la période estivale est toujours la plus importante, l’animal perd tout le souspoil qui l’a protégé l’hiver. Il est conseillé d’administrer un supplément vitaminique à ce moment-là pour que le renouvellement du pelage soit plus rapide, et que le poil naissant soit plus fort et vigoureux. L’idéal pour ces chiens est de vivre en extérieur, car le chauffage n’est pas bon pour eux.

Les brossages doivent être hebdomadaires, et quotidiens pendant les mues. Les brosses à picots métalliques sont les plus indiquées, à employer dans le sens du poil et à rebrousse-poil pour assurer un brossage en profondeur. Les cardes peuvent s’avérer trop agressives pour la peau et peuvent parfois engendrer des desquamations par grattage.

Un pelage bien étrillé ne présente ni noeuds ni bourres et retrouve sa position naturelle même en mouvement. Une reprise générale avec un peigne à dents larges assurera un fini parfait. Ces chiens n’ont pas besoin de bains fréquents : un brossage consciencieux contribue à les garder propres. Mais un chien participant à une exposition devra être baigné au cours de la semaine de la date du concours.

Le séchage doit être minutieux pour donner un résultat optimum, sans quoi le travail perd en qualité. Il faut commencer par éliminer le gros de l’humidité avec un appareil puissant, puis sécher dans le sens du poil. Le poil superflu des coussinets plantaires est à couper aux ciseaux pour assurer à l’animal de bons appuis. Les pieds seront arrondis pour obtenir un aspect compact et ferme.

La face antérieure des tarses et des pattes avant doit avoir un poil dru mais court. On retouche la face postérieure du tarse ou du jarret pour souligner une bonne ossature, sans perdre en naturel.

La queue doit être forte et large à la naissance ; il est rare d’avoir à la retoucher. Le cas échéant, il faut tenir compte de la longueur (elle doit arriver au jarret, ou même un peu plus bas). Pour la région de la tête, la mission du professionnel est implicite. Muni de gants ou de doigtiers en latex, il retire le poil mort de la face et du crâne en laissant le sommet de celui-ci légèrement arrondi, ce qui améliore l’expression. L’occiput doit être bien développé et marqué. On garde les moustaches caractéristiques de la race. Avec des trimmers, on retouche les oreilles, puis on les termine aux ciseaux sculpteurs pour les laisser relativement petites, avec des bords biens arrondis.